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Moulin à farine de Chitré, aujourd'hui maison
France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Vouneuil-sur-Vienne
Historique
Ce moulin, attesté en 1408 (droits de la seigneurie de Chistré), a été probablement rebâti en pierre de taille entre la fin du 15e et le début du 16e siècle, puis remanié aux 16e et 17e siècles. Il est en grande partie reconstruit à la fin du 19e siècle. Converti en centre hydroélectrique et pompe à eau, il vise alors à satisfaire les besoins de propriétaires du château de Chitré, situé à près de 700 mètres à l'ouest. Racheté par la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais au début des années 2000, il est transformé en écomusée et centre associatif. Le moulin et son atelier de conditionnement ont été vendus a un propriétaire privé en septembre 2024.
Un moulin banal lié à la seigneurie de Chitré
L'existence du moulin est attesté au 15e siècle par un contrat établi le 6 janvier 1408 entre Lancelot Turpin, seigneur de Chitré, et Charlot de la Tousche, seigneur de Marigny, qui reçut " les moulin, port, écluse et pêcherie de Chistré " (Archives départementales de la Vienne, 1 E 21, archives seigneuriales). Le seigneur disposait alors du "droit de moulin banal, faisant farine sur la rivière de Vienne, avec écluse barrant ladite rivière ; -de pêche en icelle avec toutes sortes d'engins; - de port et de passage au-dessus dudit moulin, appelé moulin de Chistré, avec tout ce qui en dépend; - de chasse à grandes et menues bêtes (...) " (cité dans Lalanne, p. 387).
En 1689, une minute du greffe de Châtellerault fait état d'une plainte des fermiers des moulins banaux, port, passage, pêche et droit de bouchaux à brai de Chitré, à l'égard de marchands de merrains qui, pendant quinze jours, avaient encombré la rivière avec leurs bois et leur avaient empêché toute pêche.
Le moulin et son annexe
Le bâtiment sur eau est probablement reconstruit à l'emplacement de l'ancien moulin. Au niveau de l'étage de soubassement, la maçonnerie en pierres de taille de grand appareil et assises régulières pourrait être en faveur d'une datation fin 15e début 16e siècle. Au rez-de-chaussée, les encadrements d'ouvertures et les irrégularités dans les assises du mur en moellons calcaires témoignent de remaniements qui pourraient être liés à des crues importantes, aux 16e siècle pour les ouvertures à linteaux et piédroits chanfreinés, et 17e siècle pour les appuis saillants. La crue de 1777, indiquée par un repère de crue inscrit sur l'élévation sud à mi-hauteur du rez-de-chaussée, pourrait être à l'origine de l'un des remaniements.
A l'intérieur du bâtiment sur rive, à l'étage de soubassement, la présence d'une cheminée adossée au pignon est pourrait faire remonter la construction du bâtiment au 17e siècle au plus tard. Les deux portes couvertes en plein cintre creusées dans le mur de séparation avec le bâtiment d'eau pourrait être attribuer cette phase de construction. Au rez-de-chaussée, la cheminée, aussi adossé au pignon, pourrait dater de la même époque. La porte d'entrée à arc en anse de panier, située sur le pignon est du rez-de-chaussée, a été murée et transformée en évier en niche à une date indéterminée.
L'annexe du moulin, contenant une fonction de logement et probablement de stockage, aurait pu être construit au même moment, soit ultérieurement.
Un agrandissement du site aux 18e siècle et 19e siècles
Le moulin et son annexe
A la Révolution française, le moulin perd son statut de moulin banal. Il n’est pas confisqué et reste la propriété de la famille Appelvoisin. En 1817, il appartient à monsieur Appelvoisin de Saint-Sernin. Le propriétaire aurait toutefois retrouvé un droit de pêche suite à l'ordonnance royale du 19 février 1843 et au jugement du tribunal civil de Châtellerault du 31 juillet de la même année1.
L’enquête de 1809 sur l’état des moulin dans la Vienne permet d’attester que le moulin est toujours en activité à cette date et qu’il est équipé de deux roues verticales.
La construction d'un nouveau bâtiment d'habitation et de conditionnement
Le moulin apparaît sur le cadastre napoléonien de 1810, à proximité d’un second bâtiment à l'est de la cour. Tous deux sont réunis au sein de la parcelle n° 64. En 1817, la parcelle appartient au comte Appelvoisin de Sernin et comprend « moulin, maison et cour » selon la table des propriétaires.
Ce bâtiment, à l'est de la cour, apparaît sur le cadastre de 1810. Il pourrait avoir été construit dans la deuxième moitié du 18e siècle. La partie nord comprend des fonctions d'habitation (et probablement agricole) et la partie sud des fonctions de stockage. Côté nord, le rez-de-chaussée accueillait des caves et une étable probablement séparées par un mur de refend. Une habitation (auparavant accessible par un escalier extérieur) et un grenier se trouvaient à l'étage. L'atelier de conditionnement, grande salle haute de plafond, se trouvait en partie sud. Elle donnait sur la cour par une grande porte dans l'élévation ouest.
Un bâtiment en retour est construit contre la partie atelier est avant 1810. Par la suite remanié, il est raccourci en partie ouest (emplacement des murets actuels) après 18662. La mention d'une démolition sur la parcelle 64 du site de Chitré, en 1877, pourrait correspondre à cette opération. Un porche et un bâtiment en appentis sont construits dans l'alignement sud du bâtiment de stockage après 1866, probablement au cours de la deuxième moitié du 19e siècle. La salle de conditionnement communiquait directement avec le porche par une porte située dans le pignon sud.
Une reconstruction et de nouveaux usages (19e et 20e siècles)
Le recensement de population de 1836 atteste de la présence d’un meunier, de sa femme, et de ses trois enfants au moulin de Chitré. Une famille, de passage, ainsi que deux domestiques sont recensés dans le bâtiment de conditionnement et d'habitation. La famille du meunier semble avoir quitté le moulin en 1851, le moulin étant peut-être inactif dès ce moment.
En 15 avril 1853, le comte Charles de Bouillé, alors propriétaire du moulin, château et des terres de Chitré écrit aux bureaux de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, M. Duffaud, et demande l'autorisation de reconstruire le barrage de Chitré. La portion endommagée du déversoir du moulin de Chitré, dont il est propriétaire sur 75 mètres, a été emportée par les glaces plusieurs années auparavant1. Cette ancienne portion du déversoir, dont il ne reste que des " pieux garnis de fascines " doit être remplacée par un barrage en maçonnerie de pierre, à l'instar de l'autre moitié préservée du barrage. Le compte projette aussi de supprimer le " pertuis " permettant le passage des bateaux et de le remplacer par un " pertuis " plus large. L'instruction du dossier est retardée par la reprise des études relatives à la navigation et les changements projetés dans la législation de la pêche sur la Vienne. Elle ne débouche pas sur des travaux. Le barrage semble rester en l'état et le moulin probablement inactif.
Le 25 juin 1858, Edmond Treuille, alors nouveau propriétaire du moulin et du château renouvelle les demandes du comte de Bouillé. Il ajoute à ce projet la construction de quatre vannes qui devront se situer contre l'extrémité ouest du moulin. Lors de sa visite, le 4 avril 1861, l'ingénieur ordinaire, M. Delafons, met en évidence la disparition des roues ainsi que des coursiers (du déversoir). Un repère provisoire est apposé sur le moulin afin d'évaluer la hauteur des éléments du déversoir. Un trait horizontal est gravé 20 cm au-dessus du seuil de la porte permettant d'accéder à la salle des machines, côté sud2. Il est toujours visible et accompagné de la lettre B. Malgré l'autorisation délivrée, les travaux ne sont pas mis en œuvre.
Il en est de nouveau question en 1894 lorsque que Raoul Treuille, projette d'installer de nouveaux équipements dans ce qu'il nomme " l'ancien moulin ". Les échanges entre l’ingénieur en chef, M. Drouet, et Georges Naud, architecte chargé des travaux de réparation du barrage par le propriétaire, témoignent du projet d'installer une pompe à eau visant à prélever et à faire remonter l’eau au château de Chitré1. La force motrice développée par la chute d'eau est destinée à mettre en mouvement une turbine qui actionnera une pompe élévatoire et une " machine électrique "2. Les archives consultées ne mentionnent pas l'installation de la roue Sagebien. Celle-ci a pu remplacer le projet initial de turbine pour actionner la pompe à eau et la " machine électrique " (alternateur et machine à gaz pauvre). C'est probablement dans l'objectif d'installer ce matériel très volumineux que les élévations nord et sud de l'ancien moulin, côté rive, sont reconstruites en moellons et leurs ouvertures remaniées. Sur l'élévation sud, une nouvelle porte, plus large, est aussi ouverte, la précédente étant convertie en fenêtre2. Les documents consultés aux archives départementales ne mentionnent pas l'installation du système de réfrigération artificielle (par compression d'éther méthylique) présent dans l'annexe du moulin.
L'édition du 26 Août 1909 de la Gazette du Centre évoque un incendie au " moulin de Chitré " et mentionne les efforts du personnel du château pour préserver la " grange ". Il pourrait s'agir du bâtiment de conditionnement.
L'écomusée du moulin de Chitré (1er quart du 21e siècle)
Au début des années 2000, le site est racheté par la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais. Le moulin et son annexe accueillent un musée sur le moulin et la réserve naturelle nationale du Pinail. Un escalier droit tournant métallique situé à l'extrémité ouest a probablement été installé à ce moment. La souche de cheminée présente sur le pignon est de l'annexe est retirée. Le rez-de-chaussée et le surcroît du moulin sont transformés en espaces d'exposition. Un escalier droit à retours métallique est installé dans la salle est dévolue à l'accueil, permettant d'accéder à l'exposition présentée dans le surcroît du moulin. La salle ouest expose les machines déjà présentes.
Pour l'atelier de conditionnement, l'ancienne partie d'habitation, côté nord, est transformée en bureaux pour accueillir l'association GEREPI et le CPIE. L'escalier extérieur permettant d'accéder au logement situé à l'étage est retiré, ainsi que la cheminée présente sur le pignon nord. L'entrepôt reçoit les activités des associations.
En 2024, les bâtiments de l'ancien musée et le centre associatif sont vendus à un propriétaire privé.
Le moulin comprend plusieurs repères pour les crues de :
- 1777.
- 30 octobre 1896.
- 31 mars 1913.
- 5 mars 1923.
- 7 février 1974.
- 21 mars 1974.
- 3 mars 2003.
1. Archives départementales de la Vienne, 7 s 71.
2. Archives départementales de la Vienne. 7 S 105.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 15e siècle 16e siècle (incertitude) Secondaire : 17e siècle (incertitude) Secondaire : 18e siècle (incertitude) Principale : 2e moitié 19e siècle (incertitude) |
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Dates |
1711, porte la date |
Description
Le moulin, se trouve sur la rive droite de la Vienne, en aval de l’ancien port de Chitré (servant au transport des pierres meulières extraites du Pinail) et d’un ancien bac, dont les restes de cale sont visibles sur la rive gauche.
Le moulin est alimenté en eau par un barrage, en élévation sur la rive gauche, dirigeant l’eau vers les deux passages voûtés du moulin abritant les roues à aubes verticales. Une brèche y a été aménagée afin d'éviter les accidents des canoéistes. Une écluse, au centre de la Vienne, permet le passage des bateaux. Côté droit, un déversoir en maçonnerie, permettant l'évacuation de l'excédent d'eau, a été arasé pour permettre une meilleure migration piscicole.
Le site comporte deux ensembles de bâtiments sur les côtés nord (moulin) et est (atelier de fabrication) d'une cour.
Le bâtiment du moulin et son annexe
Le moulin
Le bâtiment se compose de deux parties, l'une vouée à la production de l'énergie hydraulique à l'ouest, et l'autre à sa transformation côté rive, toutes deux recouvertes d'un toit unique à long pans et égouts retroussés en ardoise. L'ensemble forme un bâtiment de plan long, comprenant un étage de soubassement, accessible par des escaliers extérieur et intérieur, ainsi qu’un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît.
La partie vouée à la production d'énergie est immergée. L'élévation nord est constituée de pierres de taille calcaire au niveau de l'étage de soubassement. Elle comprend deux canaux, l'un couvert en plein cintre, l'autre, plus près de la rive, en arc brisé. Si les piédroits sont chaînés avec la maçonnerie, les arcs ne le sont pas et ont probablement été reconstruits. Le rez-de-chaussée surélevé, consacré aux pièces de vie, est remanié en moellons calcaires avec chaînes en pierre de taille. Elle comprend deux étroites ouvertures remaniées, dont l'une avec appui saillant, ainsi que trois fenêtres murées à appuis saillants moulurés, piédroits et linteaux chanfreinés, vestiges d'une première étape de construction. L'une des souches de cheminées est perpendiculaire au mur gouttereau (petit côté à l'aplomb du mur), adossée à un mur de refend dans l'angle de la pièce. L'élévation sud est bâtie en pierre de taille partiellement recouverte d'enduit. Elle comporte deux portes à l'étage de soubassement, dont une transformée en fenêtre. Le rez-de-chaussée comporte une porte surélevée, une porte murée, et quatre ouvertures avec appui saillant et appui saillant mouluré dont l'une est murée. L'une d'elle, remaniée, comporte une pierre d'évier. Le rez-de-chaussée est parcouru par une passerelle métallique accessible depuis l'escalier extérieur droit et métallique, où repose les deux systèmes de relevage des vannes situées en dessous.
La partie est du bâtiment, vouée à la transformation de l'énergie, a probablement été remaniée au moment de l'installation de la centrale électrique au 19e siècle. L'élévation nord est bâtie en moellons calcaires partiellement enduits, avec des chaînes en pierre de taille. L'étage de soubassement comprend une porte et deux ouvertures à plate-bande, dont une à clé saillante. Le rez-de-chaussée présente deux ouvertures à plate-bande, dont une remaniée, avec appuis saillants. L'élévation sud se présente en avancée. Elle comporte un étage de soubassement en pierre de taille. Au rez-de-chaussée, elle présente une ouverture étroite en pierre de taille avec appui saillant ainsi qu'une petite ouverture en retour donnant sur la rivière.
Deux portes sur l'élévation nord et une sur l'élévation sud permettent d’accéder à la salle de la pompe à eau et à la roue Sagebien. Au rez-de-chaussée, deux portes donnent accès au logis du meunier, par le pignon est et l’autre, surélevée, par la passerelle accolée à l’élévation sud.
Sur le pignon est, une porte permet d'accéder au logis du meunier et une ouverture à piédroits et linteau chanfreiné au niveau du surcroît. Les traces d'une ancienne porte en anse de panier transformée en évier de niche (avec grande pierre d'évier) sont visibles sur le côté gauche. Le pignon ouest compte deux ouvertures à linteau chanfreiné au rez-de-chaussée et une ouverture à piédroits et linteau chanfreinés au niveau du surcroît.
A l’intérieur, l'étage de soubassement est séparé en deux espaces, ouvrant sur la passerelle donnant accès à la roue. Trois portes en plein cintres surmontées de deux arcs de décharge en arc segmentaires sont percées dans l'ancien pignon du bâtiment de rive afin permettre l'accès à la roue. Le même étage accueille les arbres à cames permettant de transférer l'énergie de la roue à la pompe à eau de marque Darblay et à l'installation de production électrique située au rez-de-chaussée à l'aide d'espaces aménagés dans le sol pour le passage des courroies. Une cheminée, adossée contre le mur du pignon, est dotée d'une hotte droite en pierre de taille, avec linteau volumineux, et piédroits monolithes. Des piédroits en pierre de taille ont été rajoutés ultérieurement . Au rez-de-chaussée, un long couloir dessert deux pièces de vie (avec deux cheminées, dont celle adossée au mur de refend) et une salle de travail, accueillant une installation de production d'électricité. Le couloir est précédé d'une entrée, où se trouve la manivelle de la vanne et le débrayage de la roue du moulin. Dans le couloir, la pierre d'évier s'inscrit dans l'une des embrasures de fenêtres. La salle des machines accueille un alternateur de marque E. Labour ainsi qu'un moteur à gaz pauvre reliés par un arbre à cames. Dans la salle des machines, une cheminée, dans la continuité de celle située à l'étage inférieur, est adossée au pignon. Elle dotée d'une hotte droite en pierre de taille, d'un vaste linteau et de piédroits en forme de colonnettes. Des piédroits obliques et un linteau en pierre de taille ont été encaissés dans l'âtre ultérieurement. A l’extrémité ouest du bâtiment, un escalier droit à retours en pierre calcaire donne accès à aux latrines, donnant sur la Vienne au niveau du palier, et l’emplacement de la seconde roue (aujourd'hui disparue) situé à l'étage de soubassement. Le surcroît est desservi par un escalier droit à retours métallique. On y trouve aussi des latrines donnant sur la Vienne.
L'annexe
L'annexe, construite dans l'alignement du moulin, postérieure à celui-ci, est elle aussi vouée à la transformation de l'énergie. Elle présente un rez-de-chaussée et un surcroît, communiquant tout deux avec le moulin. L'élévation sud comprend un jour et quatre portes à plate-bande donnant sur la cour, dont l'une, est murée. L'élévation nord présente une ouverture à appui saillant, couverte en plate-bande. Le pignon est, en moellon de calcaire, présente deux assises en pierre de taille, en possible réemploi, et comporte une ouverture à plate-bande au niveau du surcroît.
A l'intérieur, un mur de refend sépare le rez-de-chaussée en deux salles. La salle ouest communique avec le rez-de-chaussée du moulin par la salle des machines. Les machines servant au système de congélation et à la pompe à eau installés dans cette pièce ont été conservés. Un arbre à cames, venant de la salle des machines, alimente les machines en énergie.
Maison et atelier de conditionnement
L'atelier à l'est de la cour se compose d'un bâtiment semi-enterré de plan long avec fonction de bureaux (anciennement habitations, reste d'une cheminée sur le pignon nord) et d'atelier ou stockage, couvertes d'un toit à longs pans en ardoise et d'un bâtiment en retour surmonté d'un toit à un pan en tuile creuse, construit ultérieurement. Un bâtiment en appentis, construit dans l'alignement du premier, au sud, repose sur un mur gouttereau et deux rangées de colonnes en pierre de taille. Au nord, un petit bâtiment à pan unique couvert en tuile creuse est construit à l'extrémité de l'élévation ouest.
L'élévation ouest, donnant sur la cour, se compose de moellons de calcaire avec chaînage d'angle en pierre de taille. Au sud, la partie stockage est renforcée d'un chaînage vertical. La partie nord, vouée aux bureaux, comprend trois portes au rez-de-chaussée, dont une à plate-bande. Au premier étage, se trouve une fenêtre remaniée ainsi qu'une ancienne porte accessible depuis un ancien escalier droit extérieur (protégé par un balet, toujours visible). La partie sud, consacrée au stockage est percée d'une grande ouverture en plein cintre à claveaux réguliers. Un moellon de quartz blanc a été placé dans l'appareillage, juste au-dessus.
A l'est, l'élévation est construite en moellon calcaire avec trois chaînages verticaux. Elle présente une ouverture au rez-de-chaussée et une fenêtre murée au niveau du surcroît.
Le pignon sud du bâtiment présente une porte couverte en plate-bande. Il donne sur un bâtiment en appentis avec un porche.
Le pignon nord présente deux jours au rez-de-chaussée et deux ouvertures remaniées au niveau du surcroît. Les traces d'une ancienne cheminée sont visibles.
Le bâtiment en retour présente deux ouvertures et une porte sur l'élévation nord, donnant sur la cour. Un passage permet d'accéder au jardin situé devant le bâtiment en appentis. Le pignon est percé d'une ouverture au niveau du surcroît.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît |
Couvrements |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Énergies |
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État de conservation |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : - Repères de crues : 1777, 30 octobre 1896, 31 mars 1913, 5 mars 1923, 7 février 1974, 21 mars 1974, 3 mars 2003. - personnage profane, dans une coupe. - formes circulaires. - rosace. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA86000040 |
Dossier réalisé par |
Azéma Jean-Pierre
Gibault Héloïse Chercheuse associée à l'Inventaire Nouvelle-Aquitaine depuis juin 2024. Chargée d'études au Pays d'Art et d'Histoire de Grand Châtellerault (Vienne) |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vienne |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
1992 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Moulin à farine de Chitré, aujourd'hui maison, Dossier réalisé par Azéma Jean-Pierre, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/528c4708-c403-44fb-9b7b-53df7b3aebab |
Titre courant |
Moulin à farine de Chitré, aujourd'hui maison |
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Dénomination |
moulin à farine |
Destination |
musée maison |
Parties constituantes non étudiées |
atelier de fabrication barrage bâtiment d'eau cour latrine station de pompage vanne jardin |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Vouneuil-sur-Vienne , 1 Moulin-de-Chitré
Milieu d'implantation: isolé
Cadastre: 1810 A1 64, 1986 AK 3, 7 (Idem en 2024.)